Il peut arriver que certains défauts sur un véhicule nécessitent une contre-visite permettant de vérifier si les travaux ont été effectués. La contre-visite ne peut être faite après 2 mois suivant le contrôle technique initial.
L’obligation de la contre-visite est mentionnée sur le procès-verbal de contrôle. Seulement les défauts motivant la contre-visite sont vérifiés.
Dans le cas où le délai de contrevisite (2 mois) est dépassé, il vous est obligatoire d’effectuer un nouveau contrôle technique complet.
Les défauts soumis à une contre visite sont :
- Tout le système de freinage.
- Les pneumatique et leur fixation
- L’éclairage
- La pollution (ex : ligne d’échappement)
- Les suspensions
- La direction
Quelques éléments du véhicule également, notamment sur la carrosserie avec l’ouverture de portes impossible ou encore de sécurité avec les rétroviseurs, les ceintures etc…
Si des défauts persistent, une nouvelle contre-visite doit être effectuée toujours durant les 2 mois suivant le contrôle technique initial.
En cas de dépassement de ce délai, vous avez l’obligation de procéder à un contrôle technique périodique complet.
Rouler sans contrôle technique : sanctions encourues
Dans le cas où le contrôle technique n’est pas effectué dans le délai imparti, le propriétaire du véhicule qui roule sans contrôle technique valide s’expose à une amande de 135€ et à l’immobilisation du véhicule, ce qui signifie une rétention du certificat d’immatriculation du véhicule pendant 7 jours. Dans ce cas, les autorités délivrent une attestation de circulation provisoire permettant ainsi d’effectuer le contrôle technique dans un temps imparti.
Suite au contrôle technique validé, la récupération du certificat d’immatriculation est possible en s’adressant au commissariat ou à la gendarmerie afin de présenter le procès-verbal du contrôle. La lettre A est inscrite si le contrôle technique est validé, et la lettre S si celui-ci est soumis à une contrevisite.
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